En kinésiologie, les tests musculaires sont utilisés pour diagnostiquer des tas de choses. Il est possible de déterminer si un médicament est bon pour le corps, si l’on a des problèmes à certains organes, guérir une allergie, etc. Les tests musculaires sont simples à réaliser et ne nécessitent pas de grandes connaissances.
Je vous invite aujourd’hui à découvrir un domaine peu connu mais fort utile.
Pourquoi sont-ils utiles ?
Eh bien parce qu’il peuvent servir à détecter toutes sortes de dysfonctionnements du corps humain. Par exemple, ils peuvent déterminer si vous êtes allergique à une substance ou si cette substance est bonne ou mauvaise pour vous.
Ils peuvent servir à détecter si votre cerveau gauche communique bien avec votre cerveau droit. Pour info, si ce n’est pas le cas c’est peut-être la source de problèmes d’apprentissage à l’école, de dyslexie, de problèmes d’attention, de concentration, etc.
On voit donc que les tests musculaires peuvent être d’une grande aide aux parents d’enfants qui ont des difficultés à l’école.
Le sang a un PH constant. On appelle cela l’homéostasie. Le corps contient des fluides et des énergies (le chi ou ki – prononcer qui) en homéostasie. Le tonus musculaire est un témoin de ces homéostasies. Le spécialiste kinésiologue va utiliser les tests musculaires pour vérifier si le tonus musculaire est correct.
L’idée clé est de déterminer si un muscle répond correctement à une stimulation. Le résultat du test dépendra de la qualité du tonus du muscle.
Si le tonus est mauvais c’est qu’il y a un problème.
Dans un test musculaire on vérifie le tonus d’un muscle. Oui, mais lequel ?
On peut tester des tas de muscles, mais le plus commun est le deltoïde antérieur. C’est le muscle qui durcit dans l’épaule quand on lève le bras vers l’avant. En fait c’est un muscle indicateur. Il peut servir à des tas de tests différents. Nous verrons plus loin à quoi peuvent servir les autres muscles.
Il faut être deux pour effectuer le test. La personne testée devra se tenir debout (bien que l’on puisse pratiquer sur une personne allongée) dans une position neutre. Elle lèvera le bras (tendu mais sans se crisper) vers l’avant à 45°. On peut aussi le tendre à l’horizontale.
Le testeur doit expliquer au testé ce qui va se passer. Il doit lui dire de ne pas résister spécialement.
Le testeur va légèrement appuyer sur le poignet de haut en bas. Il faut exercer une pression de 100 à 200 grammes (vous pouvez vous entraîner avec une balance de cuisine ou un pèse-lettre).
La pression doit augmenter doucement pendant une seconde jusqu’à ce que le testeur sente le muscle résister. On dit alors que le muscle est verrouillé. On tient comme cela une seconde. Si l’on force au-delà, le bras s’abaisse.
Le testeur relâche la pression de manière symétrique.
Il faut s’entraîner. Cela n’est pas évident au début.
Voici un petit test personnel que vous pourrez réaliser tout seul.
Il faut pincer le pouce et l’index en formant comme une pince, ou la tête allongée d’un animal. N’appuyez pas trop fort, juste assurer le contact entre la pulpe du pouce et celle de l’index.
Avec l’index de l’autre main que vous placerez dans l’espace entre les deux doigts, vous allez taper régulièrement et légèrement sur la jonction entre le pouce et l’index, comme pour faire passer le doigt de l’autre main à travers cette jonction (donc, en séparant les deux doigts collés).
Ne forcez pas. Il faut s’entraîner un peu, mais cela vient rapidement. Faites-le jusqu’à ce que vous réussissiez, sans forcer, à taper sur la jonction sans séparer les doigts, mais assez fort pour cela soit possible.
Maintenant, penser à un mensonge, quelque chose qui est faux, dans votre tête. Si vous vous appelez Géraldine, dites-vous « je m’appelle Robert ».
Vous pouvez aussi penser « je suis un garçon » si vous êtes une fille.
Pendant ce temps tapez (continuellement) votre doigt contre la jonction.
Vous verrez qu’il a tendance à passer au travers !
Toujours si vous vous appelez Géraldine, dites-vous « je m’appelle Géraldine ». Le doigt ne passe plus au travers. C’est magique.
Un mensonge cause un déséquilibre et une baisse du tonus musculaire dans les doigts. La tenaille ne tient pas quand vous pensez à un mensonge.
Chaque méridien à plusieurs muscles permettant de savoir, par un test musculaire, si le méridien est en vide ou en excès d’énergie. Nous reparlerons de cela dans d’autres articles.
Si un muscle teste faible il y a plusieurs protocoles à suivre et nous en parlerons ultérieurement, mais pour l’instant il suffira de savoir que l’on peut affaiblir ou renforcer un muscle d’une manière simple.
Cette méthode sert surtout à vérifier que le muscle indicateur teste correctement.
Faites l’essai avant et après en testant le muscle.
Un muscle indicateur sert à tester certains points du corps correspondant à un méridien. Un point peut aussi être associé à un besoin de vitamine.
On peut aussi tester si un médicament est bon ou pas sur soi en le tenant pendant que le testeur teste le muscle indicateur.
Par exemple, si on veut savoir si des comprimés de vitamines C sont nécessaires, le testé les tient dans sa main pendant que le testeur teste le muscle indicateur.
Si le muscle teste fort les vitamines sont nécessaires, s’il teste faible elles ne le sont pas.